Les yeux d'argos

Les Yeux d’Argos est un collectif protéiforme de recherche et création en arts visuels et numériques. Le projet confronte le public aux nouvelles essences de l’image et propose une lecture croisée entre sciences, nature et société.

L’association est attachée au partage et à la réappropriation des connaissances scientifiques, techniques et industrielles et au développement de la conscience sociale, scientifique et écologique. Elle réalise des installations numériques interactives et sensibles qui révèlent les mystères du monde physique et questionnent l’être.
 

L’association développe quatre corpus de créations :

Curiosités élémentaires : Créations en lien avec la nature

Images Analogues : Créations qui mettent en miroir êtres et temps

Mémoire Vive : Valorisation et de réappropriation artistique du patrimoine scientifique, historique et technique par le tout public

Électrolyse : Création d’univers immersifs in situ

Collectif initié par Marie Langlois et David Lemarechal, Les Yeux d’Argos encourage la collaboration et la création collective autour des valeurs de partage, de transmission et d’empuissantement (Damasio) des publics à l’heure du numérique.

 

Créations

Ludiques et tout public, les Curiosités élémentaires permettent de découvrir de façon interactive des phénomènes naturels étonnants et contemplatifs. Entre matière et immatériel, les Curiosités élémentaires soulignent la beauté de la nature à travers l’expérimentation de ses lois physiques.

A travers des jeux optiques comme le Pepper’s ghost ou une maquette réduite de la vitesse de la lumière, les Yeux d’Argos questionnent les êtres et les amènent à créer ensemble ou individuellement des tableaux vivants. Les créations mettent en miroir le public en impliquant sa présence, le vivre ensemble, la mémoire, le temps.

Valorisation du Patrimoine historique, scientifique, technique et industriel par le biais d’objets interactifs, mapping, créations in situ, scénographies & expositions permanentes

Les Yeux d’Argos travaillent sur la création d’univers immersif et/ou
virtuel que nous appelons aussi habitats sensoriels. Il n’est pas question d’une zone vacante ou désorganisée mais d’un bain sensible que le public habite dans un esprit contemplatif. Électrolyse confronte le public aux nouvelles essences de l’image à l’heure du numérique : immersion et immédiateté en s’inspirant d’un besoin existentiel de « nous penser à l’intérieur » (Dominique Boullier), rappelant les Sphères de Peter Sloterdijk ou L’espace du dedans d’Henri Michaux.